Coton Plume #18042024

Moment de flow, cercle vertueux enclenché !

Si vous me suivez depuis un petit moment (sur les réseaux notamment) vous savez que j’essaie d’améliorer mon bien-être par des petites habitudes quotidiennes ou par un état d’esprit qui cultive la pensée positive. Il ne faut bien sûr pas se voiler la face, ce n’est pas encore une totale réussite mais j’y travaille et je sens déjà que cette façon de voir et d’appréhender les choses m’aide à rester calme et sereine face aux vagues de la vie d’entrepreneur, de la vie de maman, de la vie tout court.

Moment de flow et imposture m’a semblé être une thématique intéressante pour cette 3^ème newsletter, car oui d’un côté il y a un objectif à atteindre et de l’autre un « combat » à mener envers soi-même, et là je parlerai aussi bien de moi que de beaucoup d’entre vous (poke à plusieurs de mes amies, elles se reconnaitront^^).

Alors si cette nouvelle thématique vous intrigue, vous parle ou vous intéresse tout simplement, alors je vous souhaite bonne lecture !

Cette semaine je suis entrée dans un nouveau chapitre de Mon cahier objectif Pensée positive en 12 semaines, un livre que m’a offert l’Amoureux à la St Valentin, preuve qu’il est à l’écoute de mes besoins et de mon mood de ces derniers mois (merci à toi l’Amoureux). Donc, ce nouveau chapitre fait un focus sur le fait de saisir les petits bonheurs de la vie. Loin du monde des Bisounours, ce chapitre donne de vrais outils tout en simplicité pour atteindre le juste équilibre entre calme, sérénité et moments de pleine conscience. Nous traversons toutes et tous chaque jour des petites perturbations ou rencontrons des contrariétés, et bien souvent c’est le « ras-le-bol » qui prend le pas sur le bien-être. C’est pourtant à ce moment précis que nous devons faire appel à notre pensée positive, à notre capacité à relativiser et à prendre la juste distance avec la contrariété. Pouvez-vous agir sur l’élément de contrariété ? Pouvez-vous changer la donne ? Inverser la tendance ou la tournure des événements ?

Je me souviens d’une de mes Managers qui me disait face à un obstacle, soit tu le combats, soit tu le contournes, soit tu le laisses prendre le dessus sur toi. Le cadre était posé. J’ai donc commencer à réfléchir et à me questionner autrement, avais-je à ce moment là et face à la situation donnée les compétences pour réagir face à l’obstacle, étais-je en mesure de le résoudre par moi-même ou à minima avais-je le réseau qui me permettrait de trouver la bonne solution. Mais surtout, la question la plus importante à se poser était : pourquoi je considérais ce fait, cette situation comme un obstacle. Posez-vous ces questions, prenez le temps d’une pause avant de réagir et cherchez en vous les ressources dont vous disposez, à coup sûr elles sont là.

Je vois le cerveau comme un animal qu’on éduque et pour lequel il faut alterner entre rigueur et félicitations (l’image de la carotte et du bâton si vous préférez). Votre cerveau doit être entrainé avec rigueur pour le mettre en mode pensée positive. Mais face à cette rigueur il faut aussi lui procurer des moments de repos et de remerciements.

Cela nous amène donc à cette notion de « flow ». Je me suis dernièrement renseignée et documentée sur cette thématique développée par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi (dommage que les noms propres ne soient pas acceptés au scrabble…). Je sais maintenant identifiée l’état dans lequel j’arrive à me retrouver lorsque je plonge dans une activité avec assiduité, passion parfois, et pendant laquelle le temps n’a plus d’emprise. En exemple je pourrais vous citer mes séances de Qi Gong, mes heures passées sur vos projets Cosy Concept ou parfois des taches moins agréables mais pour lesquelles j’engage toute mon attention et ma concentration sans aucune distraction. Dans tous ces moments, un élément commun fait surface, la satisfaction de la tâche (bien) accomplie. Tout à commencé lorsque je me suis mise à repeindre le Cocon, l’ancienne pièce dédiée à l’institut de Coton Crème. Je me sentais comme apaisée, le travail avançait vite et bien, je ressentais comme une satisfaction, une joie même. Alors que mon poignet me faisait à nouveau souffrir et que le temps m’était compté, il était impossible pour moi  de m’arrêter. Et pour aller plus loin encore, une fois mon mur terminé, j’ai ressenti comme le besoin de continuer (j’en ai donc peint deux autres…). J’ai ressenti à nouveau ce besoin de mettre mon cerveau sur pause, de me créer un cocon avec une musique qui me plait en fond, et je me suis mise à repeindre mon garage. Je me sens efficace, je me sens comme dans une bulle, mon esprit est serein, les pensées s’apaisent… J’ai trouvé dans cette activité une sorte de petite thérapie du bien-être.

Ce que j’ai ressenti là est ce qu’on appelle le moment de flow. Le flow a une influence sur l’épanouissement, la confiance en soi et la performance. Peut-être que pour vous il s’agira de cuisine, d’activités manuelles et créatives, de séances sportives… Pour atteindre ces moments de flow, il vous faudra tout simplement être impliqué dans votre tâche, elle doit avoir de la valeur à vos yeux. La tâche à accomplir devra relever d’un équilibre subtil entre défi et expertise. Ni trop compliquée, ni trop facile, vous êtes suffisamment expert(e) pour la réaliser tout en ayant un petit défi à relever. Et enfin, la concentration ! Libérez-vous des distractions qui pourraient vous faire sortir de cet état de flow. Lorsque je me plonge dans un projet Cosy Concept ou que je me lance avec mes pinceau, la première chose que je fais est de mettre mon téléphone en silencieux. Ma concentration est ainsi optimale et mon moment de flow préservé.

Croyez-moi cela fait un bien fou.

L’état de flow permet de rendre son quotidien et ses activités plus agréables. Non seulement en améliorant ses performances, mais surtout en contribuant à votre bien-être. Mais le flow reste une expérience capricieuse, difficile à atteindre volontairement lorsqu’on en connaît mal les contours… Heureusement, la capacité à l’atteindre s’améliore avec de la pratique et une meilleure connaissance de soi, travail sur lequel je me penche avec assiduité.

Comme je l’ai lu dans Welcome to the Jungle ; Le flow provoque des changements dans l’activité cérébrale. Les ondes du cerveau ralentissent, améliorant ainsi la concentration et la libre circulation des informations, ce qui entraîne un sentiment « d’exécution sans effort ». Le cortex préfrontal - qui abrite les prises de décision complexes et la conscience de soi - s’éteint pour laisser place à d’autres régions du cerveau permettant de nouvelles connexions créatives. En parallèle, un véritable cocktail d’hormones est libéré, contribuant au bien-être et à la concentration : dopamine, sérotonine, endorphine, etc.

Ce que j’en déduis est que pour atteindre l’état de flow, cela nécessite un entrainement comme celui que suit un sportif ou comme pour moi avec la pratique régulière du Qi Gong. Il convient d’habituer son cerveau à la tâche. C’est ainsi que lors de mes séances, je répète les mouvement des centaines de fois pour développer un réflexe inconscient, ces automatismes ne peuvent être atteints que par un véritable entraînement. Le flow demande un lâcher-prise que le cerveau ne peut atteindre que lorsqu’il a développé certains automatismes, à l’opposé total de l’état de conscience.